Vient soi-disant du nom d'un cacique qui vivait au début du XVIème siècle près de la baie de San Miguel (Panama) du nom de Biru (et non Béru !). Biru était le surnom donné à chaque génération à l'individu mâle doté de l'organe génital le plus développé (d'où le nom de "biroute"). Les Biru faisaient l'objet d'un culte ancestral qui conduisait chaque mère de famille à présenter leurs filles au Biru, dès leurs premières règles. La jeune fille pénétrait dans la case du Biru avec sa mère, et après une courte prière, caressait le sexe du Biru. Si l'organe n'entrait pas immédiatement en érection, le Grand Prêtre, qui assistait à la scène, proposait sur le champs à la jeune fille d'effacer sa honte par un procédé dont elle avait le choix : la lapidation, l'enfouissement vivante ou être enduite de miel puis dévorée par les fourmis géantes. Dans le cas contraire, le Grand Prêtre et le Biru s'enfermaient dans la case voisine avec la jeune fille pour - dit-on - remplir ses papiers de sécurité sociale.
Le Biru de la baie de San Miguel était exceptionnel : il épargna des générations de jeunes filles d'une mort atroce. Il vécut jusqu'à l'age canonique de 107 ans et ne cessa son ardeur que la veille de son décès. Le croque-mort qui prépara le corps du Birou constata que, même mort, il bandait encore ! Ce qui, au passage, entraina d'énormes soucis dans la confection du cercueil.
Traumatisé par ces difficultés de préparation mortuaire, on prête au croque-mort l'expression suivante : "C'est pas le Biru !" qui a donné "c'est pas le Pérou !", qu'il employait fréquemment pour inviter ses collègues à relativiser la pénibilités de leur activité.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire